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BEMBO (Pietro), Rime (1564)

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[cartouche] RIME/ DI M. PIETRO/ BEMBO./ tratte dal proprio/ original di lvi :/ alle qvali s’e aggivnta vna/ tauola di tutte le desinenze sotto le lettere/ uocali insieme co’uersi interi ;/ [fleuron]/ con ogni accuratezza/ corrette & riuedute per Thomaso Porcacchi./ [marque G G F et devise]/ in vinegia appresso gabriel/ giolito de’ ferrari,/ m d l x iiii.

Deux parties en un volume in-12 : [96] feuillets signés A-H12 chiffrés 192 ; (87) chiffré 41, 174 et 175 inversés ; [72] feuillets signés a-f12 chiffrés 143-[I]. Marque sur les titres (36 mm) ; autre sur le dernier feuillet (46 mm) ; f. A5 v° : portrait de Bembo (97 mm) ; bandeaux, fleurons, caractères italiques.

Alors que Carlo Gualteruzzi, l’exécuteur testamentaire de Bembo, avait été chargé de publier la dernière version du texte, Gabriele Giolito, profitant des obstacles que celui-ci rencontrait dans la concession du privilège par le Sénat de Venise, fit paraître en 1548 une édition des Rime dont le texte lui avait été transmis par Pietro Gradenigo, dite « terza editione » après celles de 1530 et 1544. Le recueil était dédié par Annibal Caro au cardinal Alessandro Farnese, dernier protecteur du poète, mort en 1547, qu’il avait fait nommer cardinal. En 1562 (seconde émission à la date 1563), Tommaso Porcacchi [1] donna une édition revue, augmentée d’un rimario. Cette édition définitive contient une première partie de 176 compositions diverses, dont 125 sonnets, 21 sonnets in morte, les 50 stances récitées par Bembo et Ottaviano Fregoso déguisés en ambassadeurs de Vénus envoyés auprès d’Elisabetta Gonzaga, duchesse d’Urbin et Madonna Pia [2], à Venise, pour le carnaval 1507, ainsi que sept compositions diverses, rejetées par le poète, dont quatre sonnets.

Hauteur : 125 mm. Cartonnage (reliure moderne, signée Honegger). Les feuillets 35-38 sont reliés à l’envers.

→ Gamba, 142 ; Brunet, I, 765 ; non cité par Vaganay ; Ascarelli-Menato, p. 373-374 ; Edit16 (19 exemplaires).

[1Sur ce personnage, voir Ariosto, Scolastica, Venise, G. Giolito de’ Ferrari, 1552.

[2Emilia Pio, veuve en 1500 du comte Antonio da Montefeltro, frère naturel du duc d’Urbin. Elle était la fille de Marco II Pio, co-seigneur de Carpi et de Benedetta del Carretto.

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