HIPPOLYTI/ capilvpi/ carmina./ [marque : labore et constantia]/ antverpiae,/ Ex officina Christophori Plantini,/ Architypographi Regij./ m. d. lxxiiii.
In-4° [66] feuillets signés A-P4 Q6 paginés 130 [II] ; marque sur le titre (59 mm) ; caractères italiques.
Edition des Carmina d’Ippolito Capilupi. Le recueil comprend 120 composition, en différents mètres : des poésies religieuses, dont 10 pièces à la Vierge, une imploration en faveur de Federico, cardinal de Mantoue [1], malade, et 10 pièces en l’honneur de différents saints, parmi lesquelles une imploration à sainte Barbe en faveur de Guglielmo, duc de Mantoue [2]. Suivent 15 pièces de cour, adressées au pape Jules III [3], au pape Pie IV [4], à Ercole Gonzaga, cardinal de Mantoue [5] (2), Giulio di [Monte]Feltre [6], cardinal d’Urbin, le roi de France [7], don Juan d’Autriche (4), Vincenzo Gonzaga, duc de Mantoue [8], la ville de Rome (3). 8 pièces élégiaques ou amoureuses, adressées à Galatée, à Nérée ; 26 pièces familières, au roi Philippe II d’Espagne, à Cosme de Médicis, duc de Florence, Paulus Abundius, Camillo Capilupi, le peintre Ippolito Costa [9], Antonius Janottus [Antonio Gianotti], évêque de Forli, Francesco Gonzaga [10], Scipione Gonzaga [11], [Bernardo] Lollio, Joannis Maricus (2), Petrus Marius, Paolo Manuzio, Joannes Franciscus Pasqualinus, Federicus Pendasius, Gondisalvum Peren., Bernardo Tasso, Bernardus Tilesius [Bernardo Telesio] [12] (2), Basilio Zanchi [13]. Suivent 59 épigrammes et épitaphes, en particulier sur la fontaine de Jules III [14], sur les jardins du même pape, au cardinal Aluysius Cornelius [Luigi Cornelio [15]], Lorenzo Gambara (2), Curzio Gonzaga [16] (2), Vespasiano Gonzaga [17], le cardinal Vincenzo Gustiniani [18] ; épitaphes de Charles-Quint [19], de la fille de l’empereur Maximilien [20], de Henri II [21], du [cardinal Benedetto] Accolti [22], [Pietro] Bembo [23], Lelio Capilupi [24], Christophe Colomb [25], Ercole Gonzaga, cardinal de Mantoue, Ferrante Gonzaga [26], Ippolito Gonzaga, le cardinal Pasqua, Lelio Pasquali.
Capilupi avait adressé en 1573 des vers à Giacomo Buoncompagni, fils naturel du pape Grégoire XIII (Rome, Giuseppe degli Angeli, 1573), qui n’ont pas été repris dans l’édition collective. Celle-ci fut publiée à Anvers par les soins de Christophe Plantin (actif entre 1555 et 1589). Cette publication, de façon assez étrange, n’est pas mentionnée dans la correspondance de l’imprimeur ; elle a sans doute été réalisée dans l’urgence, à la demande des amis influents de l’auteur. Dans une lettre datée du 15 juillet 1574 adressée à l’érudit padouan Gian Vincenzo Pinelli, Claude Dupuy mentionne le recueil de Capilupi [27].
Hauteur : 228 mm ; exemplaire grand de marges. Cartonnage rigide moderne.
→ C. Ruelens - A. De Backer, Annales plantiniennes, Paris, 1866, p. 152, n° 34 ; L. Voet, II, p. 570-571, n° 913 (recense 6 exemplaires) ; Index Aureliensis 131.589 ; Edit16 (non recensé).