DELLE POESIE/ di/ gabriello/ chiabrera/ Parte Prima (-Seconda. -Terza.)/ all’illvstriss. signore,/ il signor/ iacopo filippo/ dvrazzo [Parte seconda : leonardo spinola/ del sig. andrea ; Parte terza : gio. battista baliano]./ [marque : coelvm tango votis]/ In Genova, Appresso Giuseppe Pauoni./ Con licenza de’ Superiori. 1618 [1619].
Trois parties en un volume in-8° : [76] feuillets signés A-I8 K4 paginés 147 [I-IV bl.] ; défaut d’impression p. 111 ; [64] feuillets signés A-H8 paginés 123 [V bl.] ; [50] feuillets signés A-F8 G2 paginés 98 [I-I bl.]. Marque sur les titres (51 mm) ; autre sur les derniers feuillets imprimés (35 mm) ; autre (70 mm) ; ornements ; caractères italiques.
Nouvelle édition des Rime, entièrement revue et réordonnée par l’auteur, en trois parties, dédiées respectivement à Giacomo Filippo Durazzo [1], Leonardo Spinola [2] et Giovanni Battista Baliano [3]. Elle est augmentée de nombreuses pièces composées pour la cour de Florence.
La Parte Prima, en cinq sections, contient 42 sonnets, certains adressés à Flaminia Cicala, Giulia (3) et Aurelia Gavotte, Giovana Pavese, Lelia Grassa (2), Marzia Spinola (2), Violante Grassa (2), Marietta Bernizona, Jacopo Corsi, Bernardo Castello, Ferdinando Medici (4), Cosimo Medici, les princes de Savoie, Charles-Emmanuel de Savoie (3), Vittorio prince de Piémont [4], Francesco Medici, Luca Pallavicino, le duc Doria, sur une Judith peinte par Cristoforo Allori [5], sur le portrait de Madeleine d’Autriche [6] par le même, sur un Saint Jérôme peint par Luciano Borzone [7] (2), le cardinal Carlo Medici [8] ; 34 odes, adressées à Lorenzo Fabri, Girolama Corte (2), Flavia Orsini, duchesse de Bracciano, Mariano Valguarnera [9], Averardo Medici, sur des événements de la cour de Florence (3), Pompeo Arnolfini, Giovanni Battista Lagostena, Giovanni Battista Forzano, Lorenzo Fabri, Bartolomeo Paggi, Tommaso Strinati, Francesco Cini, Giacopo Corsi, Giulio Dati, Angelo Capponi, Raffaello Gualterotti, Cosimo Ridolfi, Cosimo Baroncelli, Filippo Salviati, Giovanni Battista Vecchietti, Raffaello Ansaldi, Angelo Grillo, Virginio Orsini, duc de Bracciano, Giovanni Medici (2), Vincenzo Gonzaga, duc de Mantoue, Cosimo II Medici, grand-duc de Toscane, Charles-Emmanuel, duc de Savoie, Ferdinando Gonzaga, duc de Mantoue, le cardinal Carlo Medici ; huit canzoni dont certaines adressées à Ottavio Rinuccini, au cardinal Maffeo Barberini [10], Francesco Gonzaga, prince de Mantoue, Cosimo [de’] Medici ; treize canzonette dont certaines adressées à Leonora Ferrara, Elena Pavese, Ferdinando Saracinelli.
La Parte seconda, en cinq livres, est constituée de onze canzonette diverses d’inspiration bacchique, certaines adressées à Bernardo Castello, Giovanni Battista Pinelli, Cristofaro Allori dit Bronzino, quinze canzonette amoureuses, treize odes pindariques faisant l’éloge de F[rancesco] Maria della Rovere, Emmanuel-Philibert, duc de Savoie (2), Giovanni Medici, Nicolò Orsini, duc de Pitigliano, Francesco Gonzaga, marquis de Mantoue, Bartolomeo Liviano, Christophe Colomb, Alessandro Farnese (2), Ferdinando [de’] Medici, Giovanni [de’] Medici, Virginio Orsini, duc de Bracciano, suivies de cinq pièces religieuses, cinq pièces d’éloge des capitaines Latino Orsini, Fabrizio Colonna, Ercole Pio, Agostino Barbarigo, Astorre Baglioni ; deux déplorations, quatre pièces, éloges de Cesare d’Este [11], Charles-Emmanuel, duc de Savoie, Cosimo II, grand-duc de Toscane, Marie de Médicis.
La Parte terza, datée 1619, renferme six poèmes en endecasillabi sciolti : La Conquista di Rabicano, poème dédié à Jacopo Filippo Durazzo, L’Ametisto, à Luca Pallavicino, Gli Strali d’Amore, à Giovanni Agostino Spinola, Il Diaspro, à Giovanni Francesco Brignole, marquis de Groppoli [12], Le Nozze di Zeffiro, dédiées à Ferdinando Riario, marquis de Castiglione, Il Tesoro, à Ambrosio Pozzopinello, Il Verno, à Bardo Corsi, seigneur de Caiazzo. Suivent six poèmes sacrés, en endecasillabi sciolti, dédiés à Christine de Lorraine : La disfida di Golia, La liberatione di S. Pietro, ll leone di David, Il Diluvio, La conversione di S. Maddalena, I cinque Tiranni di Gabaon.
Dans une lettre à Castello, datée du 9 janvier 1619, Chiabrera mentionne l’envoi d’une copie de la terza parte en cours d’impression qu’il considère comme « i più cari versi che abbia mai fatti [13] ».
Hauteur : 160 mm, nombreux témoins. Vélin rigide, pièces de titre et d’édition au dos (reliure de la fin du XVIIIe siècle).
Provenance : ex-libris manuscrit sur le titre Angelo Quirino [évêque de Brescia (1680-1759)] ; longue note de Giulio Bernardino Tomitano.
→ Gamba, 345 ; Hastings Jackson, 198 ; Michel, II, 88 ; Raboni, 24-25 ; Ascarelli-Menato, p. 140 ; Maira Niri, 223 (cite 2 exemplaires).