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DELLA CASA (Giovanni), Latina monimenta (1567)

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IOANNIS CASAE/ latina moni-/menta./ [fleuron]/ Quorum partim versibus, partim/ soluta oratione scripta/ sunt./ cvm privilegio./ [marque F]/ florentiae,/ In Officina Iuntarum Bernardi filiorum/ Iterum edita Nonis Sept. 1567.

In-4° [120] feuillets signés a-b4 A-E F-Z4 2A-2E4 paginés [XXIV] 210 [II-IV bl.]. Marque sur le titre (61 mm ; Decia, 7), autre au verso du f. 2E2 (91 mm) bandeaux typographiques ; fleurons, lettrines ; caractères romains.

Deuxième édition des Latina monimenta de Giovanni della Casa, après celle de 1564 (Florence, Giunti). Recueillant l’ensemble de l’œuvre latine, elle a été procurée par Pier Vettori, sur les manuscrits appartenants à Annibale Rucellai, neveu de l’auteur. Les Carmina, composés principalement en mètres horatiens, recueillent 15 pièces, parmi lesquelles des pièces sur la mort de Ubaldino Bandinello, Orazio Farnese, Marc Antonio Flaminio, Marguerite [de Navarre], le cardinal Francesco Tornuno [1], ou adressées à Annibale Rucellai, Pier Vettori ; les épîtres sont adressées à Francesco Donato [2], doge de Venise, sur les Historiæ de Bembo, au cardinal Ranuccio Farnese, à Pier Vettori, datée des Ides de décembre 1556 [13 décembre 1556] et des Calendes de février 1556 [1er février 1557 n.s.].

Cette édition contient en outre les biographies de Bembo et de Gasparo Contarini, et elle est augmentée des lettres à Pier Vettori. Le dialogue De Officiis fut traduit en français dès 1571 par Francesco de Ferris, sous le titre Des Offices mutuels qui se doivent entre les grands Seigneurs et leurs courtisans (Paris, G. Mallot).

Hauteur : 223 mm. Parchemin, trace de lacets (reliure du XVIe siècle).

Provenance : ex-libris JE.

→ Brunet, I, 1610 ; Decia, 391 ; Santossuosso, n° 45 ; BL, 152 (2 exemplaires) ; Ascarelli-Menato, p. 273-274 ; Panizzi, 1819 ; Edit16 (59 exemplaires).

[1François de Tournon (1489-1562), archevêque d’Embrun, puis de Lyon, où il succéda au cardinal d’Este en 1550, créé cardinal en 1530. Tournon joua un rôle plus politique et diplomatique que spirituel, en tant que lieutenant général pour le roi François Ier en Lyonnais, puis chargé de nombreuses missions en Italie pour Henri II. A la fin de sa vie, il s’opposa à la politique conciliante de Catherine de Médicis à l’égard des protestants.

[2Doge de 1545 à 1553.

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