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DOLCE (Lodovico), Il Dialogo dell’oratore di Cicerone (1547)

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IL DIALOGO/ dell’oratore/ di cicerone./ tradotto per m./ lodovico/ dolce./ con la tavola./ [fleuron]/ con privilegio./ [marque : de la mia morte eterna vita i vivo - semper eadem]/ In Vinegia Appresso Gabriel/ Giolito de Ferrari./ m d x l vii.

In-8° [192] feuillets signés *8 **8 A-Y8 chiffrés [XVI] 176. Marque sur le titre (52 mm ; Zappella 535-537), répétée au verso du dernier feuillet ; autre au verso du f. **8 (76 mm ; Zappella 539-543) ; fleurons, lettrines, caractères italiques.

Traduction par Lodovico Dolce du De oratore de Cicéron, l’un des textes antiques les plus importants pour la littérature de la Renaissance ; le texte latin avait été publié par Alde en mars 1514, avec l’ensemble des traités sur la rhétorique. Dans son épître de dédicace, adressée à Giovanni Lippomano, Dolce indique qu’il avait commencé sa traduction trois ans plus tôt et qu’il décidait de la publier toute imparfaite qu’elle était, pour répondre aux instance de Nicolò Gabriele. Suit un long éloge de la famille Lippomano [1]. Dans l’avis aux lecteurs, Dolce précise que sa version ne suit pas entièrement le texte établi par Paolo Manuzio, mais adopte certaines conjectures de Strebeus [2] et d’Andrea Navagero. Giolito donna de la traduction de Dolce une seconde édition, revue par Matteo Montenegro, en 1554.

Hauteur : 154 mm. Demi- basane, plats cartonnés ; anciennes tranches, portant le titre calligraphié (reliure du XIXe siècle).

Provenance : quelques annotations anciennes. Ex-libris armorié au chiffre T.P. ; devise : Dio mi concesse questo ozio [non recensé par Gelli].

→ Bongi, I, 146 ; BL, 181 ; Ascarelli-Menato, p. 373-375 ; Panizzi, 1430 ; Edit16 (36 exemplaires).

[1Famille vénitienne, originaire de Negroponte, inscrite au Nobile Consiglio en 1381 ; Luigi Lippomano était alors évêque de Vérone avant de devenir évêque de Bergame.

[2Jacques Louis d’Estrebay (1481-1546), humaniste, professeur à Reims et à Paris. Ses In dialogos M. T. Ciceronis de Oratore ad Q. fratrem commentaria avaient été publiés en 1540 (Paris, M. de Vascosan).

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