il petrarcha colla spo-/sitione di misser gio-/vanni andrea/ gesvaldo./ alla illvstriss. signora don/na maria di cadorna la/ signora marchesana/ de la pa-/lvde./ Nessuno sia ardito à stampare il presente uolume nel termine di .x./ anni sotto le pene che nel breue del Sommo Pontefice è/ negli altri priuilegi si contengono./ m d xxx iii.
[souscription] Stampato/ in Vinegia per Giovann’Antonio di Nicolini/ & fratelli da Sabbio, Nel anno di Nostro/ Signore m d xxxiii/ del mese di Luglio.
Deux parties en un volume in-4° [484] feuillets signés a-c8 A-Z8 2A-2Z8 3A-3B8 +4 chiffrés [XXIV dont I b.] I-LXXVII LXXX LXXX-CIV CXI CVI-CX CV CXII-CXVII CXVII CXIX-CXXXII CXXXVI CXXXIV-CLXXII CLXXV-CLXXXII CXCIII CLXXXIV-CIC CCXVIII CCXVIII CCXX-CCCLXXXIV ; et [76] feuillets signés aa-ii8 kk4 non chiffrés, à l’exception du f. kk4, chiffré par erreur CCXCIII. Dans l’exemplaire décrit, le cahier + est placé après le cahier kk. Texte en caractères italiques entouré d’un commentaire en caractères romains.
Première édition des Rime accompagnée du commentaire de Giovanni Andrea Gesualdo [1]. Le Canzoniere est dédié à la marquise della Palude [sic pour Padula], Maria Cardona [2]. Les Trionfi sont dédiés à Suzanna Gonzaga [3].
Antonio Minturno, dans une lettre fameuse adressée à Camillo Scorziati, datée de Messine, du 15 octobre 1538, qualifiait le commentaire de Gesualdo de « parto d’elephante » pour son ampleur. La publication retardée pendant deux ans, ainsi que l’indiquait Giovanni Battista Bacchini, de Modène, dans une lettre liminaire au même Minturno, entrait en concurrence avec les annotations de Fausto da Longiano sur le Canzoniere, publiées l’année précédente (Venise, Bindoni). Les pièces ne sont pas numérotées. Ce commentaire sera réimprimé à Venise en 1541 (Sabbio et Bindoni), 1553 (Giglio et Giolito), 1574 (Vidali), 1581 (Grifi).
Hauteur 208 mm. Vélin, dos orné de 7 doubles filets et roulettes dorés formant faux nerfs, et de fleurons dorés, double filet doré encadrant les plats, écoinçons et large motif central azurés, tranches dorées ; exemplairé réglé (reliure parisienne de la seconde moitié du XVIe siècle).
Provenance : une inscription récente indique que le volume proviendrait de la bibliothèque de la princesse de Faucigny-Lucinge [vente du 24 novembre 1937 (?)].
→ Brunet, IV, 549 ; Marsand, 44 ; Hortis, 56 ; Fiske, 31 ; Olschki, 27 ; Fowler, p. 95-96 ; Balsamo, Pétrarque, 1533 (cinq exemplaires recensés en France) ; Ascarelli-Menato, p. 354 ; Ley, 113 (recense 25 exemplaires) ; Edit16 (25 exemplaires).