delle/ RIME, ET PROSE/ del sig. torqvato/ tasso./ parte prima,/ Di nuouo ristampate, con diligenza/ riuedute, e corrette./ [armoiries]/ in ferrara,/ Appresso Simon Vasalini./ m. d. lxxxv.
In-12 quatre parties : [276] feuillets signés +12 A-Y12 (Y5 mal signé T5) paginés [XII] 1-23 (24) 25-112 11 114-144 ; (1-16) 17-120 ; (1-7) 8-80 (81) 82-171 [XXI] ; 1-30 (31) 32-54 (55-59) 60-66 [VI dont IV bl.]. Armoiries sur le titre (53 mm ; Vaccaro, 54 ; Zappella 1134) ; bandeaux, lettrines ; ornement f. Y10 v° ; caractères italiques.
Premier volume de l’édition collective des œuvres du Tasse, réimpression par Simone Vasalini de l’édition qu’il avait publiée à Ferrare en 1583, établie sur l’édition aldine parue en 1581 et 1582. Les Rime recueillent 215 pièces, dont 182 sonnets, adressées à l’empereur Charles-Quint, la reine de France [1], le duc de Ferrare (7), Margherita Gonzaga, duchesse de Ferrare (8), la princesse de Ferrare (2), le prince de Mantoue [2] (4), le prince de Savoie [3], le duc d’Urbin (2), Lucrezia d’Este, duchesse d’Urbin (7), le cardinal Albani, le S. C. B., Giacomo Boncompagni [4], la marquise Boncompagni [5], Bradamante d’Este, Leonora d’Este (4), Marfisa d’Este, Scipione Gonzaga (2), Lucrezia Malchiavella [Machiavelli] [6], Isabella et Leonora de’ Medici, Guidobaldo del Monte, [Giambattista] Pigna, Ippolito Riminaldi, Lavinia della Rovere [7], Barbara Sanseverino, comtesse de Sala, Leonora Sanvitale, comtesse de Scandiano [8] (3), Vittoria Scandiano Tassoni [9], Maria de Savoie, le comte Alfonso Tassoni [10], le comte Ercole Tassoni, Benedetto Varchi, Fulvio Viviani, Brunoro Zampesco (2) ; pièces sur la mort d’Alfonso d’Este [11], Francesco d’Este [12], la comtesse Tassoni [13].
Outre l’Aminta, un Discorso dell’amor vicendevole tra’l padre e’l figliuolo, adressé à Guido et Ercole Coccapani, le Forno, Il Romeo et des Conclusioni amorose, qui avaient été discutées devant l’académie de Ferrare en 1570, le recueil contient la fameuse Lettera nella quale si paragona l’Italia alla Francia, adressée au comte Ercole de’ Contrari [14], rédigée par Torquato Tasso au cours de son voyage en France à la suite du cardinal de Ferrare [15]. La Lettera porte un jugement sévère sur la situation française. Montaigne, dans ses Essais, allègue le texte avec ironie, sur un point de détail : « Torquato Tasso, en la comparaison qu’il faict de la France à l’Italie dict avoir remarqué cela, que nous avons les jambes plus greles que les gentils-hommes Italiens ; et en attribue la cause à ce que nous sommes continuellement à cheval [16] ».
Hauteur : 132 mm. Parchemin à recouvrements (reliure de l’époque).
Provenance : signature biffée sur le titre : Antonio […].
→ Serassi, p 585 ; BL, 660 ; Carpané, p. 98 (recense 20 exemplaires) ; Ascarelli-Menato, p. 72-73 ; Edizioni tassiane, 55 ; Edit16 (32 exemplaires).